Kryštof MAŘATKA APPEL DES CIMES
Duo pour clarinette et Krakoroh avec Johnovka, deux trans-instruments archaïques en
bois de cerf de Bohème. Création mondiale et commande du Festival « Les Rencontres Musicales de Noyers »
Depuis plusieurs décennies, le compositeur tchèque Kryštof MAŘATKA collectionne, fait
fabriquer, joue et utilise dans certaines de ses ouvres des trans-instruments archaïques.
Le terme latin « trans » veut dire « à travers » ou « au delà (comme transport,
transfiguration, transformation, transmission etc.), car la collection rassemble des
instruments de musique de différentes époques, des plus anciens -40.000 ans jusqu’à
nos jours. Malgré leurs particularités individuels ces trans-instruments ont le même
principe de jeu que les instruments modernes.
Ce sont donc des archétypes, qui « traversent » des millénaires pratiquement sans
changement, qui continuent à exister et qui s’offrent à nous comme une source de
connaissance et d’inspiration inépuisables reliant le passé des civilisations lointaines de
l’aube de l’humanité avec la création contemporaine.
Après une solide formation musicale au CNR de Reims et une année en lettres classiques à la Sorbonne, Philippe Murgier est admis au Conservatoire National Supérieur D’art Dramatique de Paris.
Il participe pendant 13 ans à de nombreuses créations tant au théâtre qu’à la télévision. Heureux de pouvoir mettre au service de l’oratorio son expérience d’acteur et de musicien, il se produit régulièrement en tant que récitant dans de nombreuses productions : Ivan le Terrible de Prokofiev, l’Histoire du Soldat de Stravinsky, le Babar de Poulenc, le Gargantua de Jean Françaix (CD Triton), etc.
Philippe Murgier est également auteur de scénarios pour le cinéma et la télévision, et de trois pièces de théâtre.
Depuis janvier 2012, il donne de nombreux récitals La Fontaine, en France et en Belgique. Un premier album « Du temps que les bêtes parlaient… » est sorti chez Polymnie en 2014. En septembre 2018, sa pièce « Mon ami La Fontaine » a remporté un vif succès à Paris.
Alexandre Gasparov commence à étudier le piano à l’âge de 5 ans à Moscou, sa ville natale. A 21 ans, il entre au Conservatoire Tchaïkovski dans la classe de composition de N. Sidelnikov, il suit également les cours de piano de D. Sakharov et ceux de musique de chambre de M. Milmann. En 1987, il obtient les plus hautes récompenses pour ces trois disciplines.
Lauréat du Concours de Composition d’URSS à plusieurs reprises, Alexandre Gasparov
s’installe à Paris en 1990 où il poursuit à la fois son travail de création et sa carrière de pianiste. Il est ainsi régulièrement invité à participer à des festivals (Flâneries musicales de Reims, Festival des Forêts, Festival de Radio-France à Montpellier, Plage musicale en Bangor…) et des émissions de radio et de télévision. Il joue en compagnie de Xavier Phillips, Henri Demarquette, Renaud Capuçon, Florent Héau, Wendy Warner, Albert Markov, les ensembles « Musique oblique », « Accroche-Note »…
Son catalogue d’oeuvres comporte des nombreuses pièces, aussi bien pour les petites
formations que pour l’orchestre symphonique, en passant par des mélodies et contes musicaux pour les enfants. Parmi ces derniers, « Modeste le petit pion » est donné souvent en France et à l’étranger. Ce conte vient de paraitre chez « Triton »
La musique d’Alexandre Gasparov est régulièrement jouée en France et à l’étranger par des artistes tels que le Trio Wanderer, le Quatuor Elysée, Juliette Hurel, Laurent Korcia, Olivier Charlier, Valerie Aimard, Benoît Fromanger, Christophe Beau, Nathanaëlle Marie, Sophie Deshayes,… ainsi que par l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre lyrique de Région Avignon Provence, l’Orchestre Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre national de Malte, Ensemble vocal Sequenza 9.3, le Choeur de la Philharmonie de Ekaterinburg, le Choeur de Théâtre Mariinski de St.-Petersbourg…
Sa résidence à l’Abbaye de la Prée (2000-2002) lui a permis non seulement d’effectuer
quelques importants travaux de composition mais aussi de cotoyer de nombreux artistes
remarquables tels que le graveur François Cayol, le peintre Etienne Yver ou encore le compositeur Olivier Greif. Une de pièces-maitresses de ce dernier, « L’Office des naufragés » est enregistrée par l’ensemble « Accroche-Note » avec Alexandre Gasparov au piano (label « Triton »).
De 2000 à 2006, il co-dirige avec le violoncelliste Henri Demarquette le Festival et
l’Association Musikalia qui, en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale,
organisent à Paris des ateliers-concerts pour les enfants ainsi que les concerts destinés à un plus large public de mélomanes.
Les divers festivals et orchestres lui passent régulièrement des commandes et diffusent sa
musique. Les partitions d’Alexandre Gasparov sont disponibles dans les maisons d’editions « Delatour France », « Armiane » et « Artchipel ».
L’enregistrement par Xavier Phillips, David Grimal et le compositeur lui-même, de la
musique de chambre d’Alexandre Gasparov, paru chez « Triton » a été chaleureusement accueilli par la presse.
Depuis 2013, il acquiert une reconnaissance grandissante dans le milieu littéraire russe, plus particulièrement dans le domaine de la poésie que l’on appelle « pirozhki » (il écrit sous le pseudonyme ethopmevoila). En 2015 Alexandre Gasparov reçoit le 1-er Prix au Premier Concours International « Micropoésie » dans la catégorie meilleur auteur.
Enseignant expérimenté, Alexandre Gasparov participe régulièrement aux divers stages et académie de musique d’été. Il enseigne actuellement le piano et la musique de chambre au Conservatoire Darius Milhaud à Paris et accompagne les élèves de deux classes de violon au Pôle Sup 93 à Aubervilliers où il anime également les ateliers de déchiffrage autour du piano pour les étudiants-instrumentistes à cordes.
Des racines sous le béton
Venus de la chanson française, du théâtre, de l’opéra, ou des musiques traditionnelles, ces cinq chanteurs a cappella réinventent leur propre folklore contemporain et urbain nourri de la tradition orale des anciens, et ouvrent un nouvel espace aux pratiques polyphoniques. Ayant des rôles différents, tant sur le plan vocal que scénique, ces cinq personnalités marquées, aux tessitures et styles de voix complémentaires, donnent vie ensemble à des spectacles et à des événements toujours imprévus… Tragique, comique et poésie, s’enchaînent avec virtuosité et sobriété, comme autant de jeux familiers avec le public.
Têtes de Chien par Têtes de Chien…
« Lorsque nos cinq voix se mêlent, dans la simplicité et le dépouillement du chant a capella, c’est pour exprimer ce que nous sommes : des hommes d’aujourd’hui qui n’oublient pas leurs origines. La musique nous vient d’hommes et de femmes qui, partout en France, ont vécu en chantant : berceuses, histoires chantées, chants à danser ou à prier. Puisant dans ce répertoire populaire et provincial, nous inventons notre manière de chanter, plus savante, plus urbaine. C’est cette démarche de création que nous partagerons avec vous. Un joli mélange régional, secoué et mixé à Paris, De vraies Têtes de Chien!
Née à Yeosu, en Corée du Sud, le 19 décembre 1995, Chloé Mun commence à apprendre le piano à l’âge de cinq ans avec le Professeur Daejin Kim. Elle se distingue rapidement dans plusieurs concours nationaux puis remporte consécutivement le 8e concours international pour jeunes pianistes « Arthur Rubinstein in Memoriam » en 2009, le concours international pour jeunes pianistes d’Ettlingen en 2012, le Concours international de Genève en 2014 et le Concours international Busoni en 2015.
Elle poursuit actuellement ses études en tant qu’Artist Diploma Student à la Barenboim Said Academy avec Sir András Schiff.
Depuis, étant l’une des jeunes pianistes les plus recherchées de sa génération, elle se produit avec des orchestres et des chefs d’orchestre de renommée internationale tels que Myung-Chung, Lionel Bringuier, Alexander Shelley, Valentina Peleggi, Dietrich Paredes, Massimo Belle dans le monde entier (Japon, Allemagne, France, Pologne, Italie, Etats-Unis, Tchécoslovaquie, Argentine, Suisse, Belgique, Angleterre, Danemark).
Au cours de la saison 2019/2020, Chloe Mun donne son premier récital au Wigmore Hall de Londres, au festival Arturo Benedetti Michelangeli et au festival Palermo Classica en Italie. Invitée chaque année à se produire au festival de musique de chambre du printemps de Séoul et au festival international de musique de Séoul,elle a créé en 2021, la Sonate pour alto et piano de Jeajoon Ryu au Seoul Arts Center avec l’altiste Sangjin Kim.
Boursière de la Fondation culturelle Daewon , elle a sorti son premier album chez Deutsche Grammophon en 2017 consacré à Schumann.
Au cours de la saison 2024-2025, elle participera à la série de concerts « Building Bridges » organisés par le pianiste András Schiff et se produira au Chigiana Festival, au Michelangeli Festival, au Ferruccio Busoni Festival, au Chamber Music Northwest à Portland, au Festival des Rencontres Musicales de Noyers, ainsi qu’au Canstatter Klavierfrühling.
Photo by Wojciech Grzedzinski
Kryštof Mařatka vit et travaille à Prague et à Paris. La polyvalence qui marque ses activités artistiques menées entre plusieurs pays, est un lien fort qu’il crée entre des univers culturels variés dont il s’inspire ou qu’il interroge.
Kryštof Mařatka compositeur
L’audace et singularité de l’écriture du compositeur tchèque Kryštof Mařatka réside dans la fusion de divers techniques dont les sources sont multiples: les instruments de musique du Paléolithique et leurs fabrication, les musiques traditionnelles du Monde, la naissance du langage chez l’Homme, l’improvisation et des voies nouvelles de composition. Sa collection de plus de centaines d’instruments archaïques, qu’il joue et qu’il met en scène dans certaines de ces œuvres, est unique.
L’héritage de la culture tchèque est omniprésente au sein de son catalogue et représente une grande importance qu’il donne à la richesse du patrimoine natif qu’il interroge et qu’il développe sans cesse.
Il a bénéficié de nombreuses commandes d’œuvre et de plusieurs résidences d’artiste à travers le monde. Actuellement il prépare des créations avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Festival Printemps de Prague, l’Opéra National Tchèque, L’Ensemble Calliopée – Paris…
Kryštof Mařatka chef d’orchestre .
Kryštof Mařatka s’est produit avec le Toronto Symphony Orchestra, le Nederlands Kamerorkest au Concertgebouw d’Amsterdam, le Prague Philharmonia Orchestra, le Sinfonia Varsovia Orchestra, le Polish National Radio Orchestra, l’Orchestre National de Lille, le Prague National Opera Orchestra et bien d’autres.
Plus d’informations sur www.krystofmaratka.com
Après avoir étudié au Conservatoire de Paris, ce jeune et brillant clarinettiste de 19 ans vient de passer deux ans à l’Orchestre Français des Jeunes
“Une vraie décharge de bonheur, de musique et de rencontres !” Voilà comment Yan Mařatka décrit son expérience à l’Orchestre Français des Jeunes.
Il fait partie du Quintette Pentagone
TÊTES DE CHIEN
Philippe Bellet ténor
Didier Verdeille ténor
Justin Bonnet baryton
Grégory Veux baryton
Henri Costa basse
Venus de la chanson française, du théâtre, de l’opéra, ou des musiques traditionnelles, ces cinq chanteurs a cappella réinventent leur propre folklore contemporain et urbain nourri de la tradition orale des anciens, et ouvrent un nouvel espace aux pratiques polyphoniques.
Ayant des rôles différents, tant sur le plan vocal que scénique, ces cinq personnalités marquées, aux tessitures et styles de voix complémentaires, donnent vie ensemble à des spectacles et à des événements toujours imprévus… Tragique, comique et poésie, s’enchaînent avec virtuosité et sobriété, comme autant de jeux familiers avec le public.
« Lorsque nos cinq voix se mêlent, dans la simplicité et le dépouillement du chant a cappella, c’est pour exprimer ce que nous sommes : des hommes d’aujourd’hui qui n’oublient pas leurs origines. Notre musique nous vient de femmes et d’hommes qui, partout en France, ont vécu en chantant : berceuses, histoires chantées, chants à danser ou à prier. Nous puisons dans ce répertoire populaire et provincial, en inventant notre propre manière de chanter, plus savante, plus urbaine. C’est cette démarche de création que nous voulons partager : un joli mélange régional, secoué et mixé à Paris, par de vraies Têtes de Chien ! »
Emmanuel Strosser commence ses études musicales à Strasbourg, sa ville natale, avant d’entrer au Conservatoire National Supérieur de Paris, où il reçoit l’enseignement du piano de Jean-Claude Pennetier et de la musique de chambre de Christian Ivaldi.
Après avoir obtenu un Premier Prix à l’unanimité des jurés dans ces deux disciplines, il entame le troisième cycle, sous la direction de professeurs tels que Léon Fleisher, Dmitry Bashkirov et Maria Joao Pires.
Emmanuel Strosser a été lauréat du Concours international de musique de chambre de Florence, et finaliste du Concours Clara Haskil en 1991.
Il joue régulièrement avec des artistes tels que Claire Désert, François Leleux, le Piano Trio Owon, Xavier Phillips, Régis Pasquier, le Quatuor Prazak, qui apprécient son regard sur le texte musical et l’atmosphère de complicité qu’il instaure.
Il se produit également fréquemment avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre de Picardie et l’Orchestre de Lille.
Enfin, il est invité à se produire dans les plus grands festivals, dont le Festival de l’Épau, Sceaux, La Roque d’Anthéron, Prades et Kuhmo. Ses récentes apparitions à l’étranger l’ont conduit au Mexique, en Amérique du Sud, au Japon et à Washington
DC.
Emmanuel Strosser a participé à de nombreux enregistrements, tous salués par la presse. Ses récents albums solo sont consacrés à Schubert et à Chabrier. Ses derniers enregistrements chez Mirare avec la pianiste Claire Désert comptent « L’enfance » (2013) distingué par « 5 Diapasons » et par le Gramophone Magazine ainsi qu’un disque Schubert; avec le violoniste Olivier Charlier, il a gravé en 2019, toujours chez Mirare, les sonates 5, 6 et 10 de Beethoven en parallèle de ses enregistrements avec le Trio Owon parus chez Decca.
Par ailleurs, Emmanuel Strosser est professeur de piano au Conservatoire national supérieur de musique de Paris.
Né en avril 1948 à Verneuil-sur-Avre, Pascal Quignard est l’un des écrivains français contemporains qui a le plus marqué l’univers littéraire de son époque.
Par ailleurs violoncelliste, il fonde le Festival d’opéra et de théâtre baroque de Versailles. L’un de ses livres les plus connus est certainement le court roman Tous les Matins du Monde, adapté au cinéma dès l’année de sa parution par Alain Corneau.
Après des études de philosophie, son premier livre est consacré à Sacher-Masoch, qui lui vaut d’être remarqué par Louis-René des Forêts chez Gallimard.
En 1969, à la demande de Paul Celan, il traduit Alexandra, la dernière épopée grecque du monde antique, écrite par Lycophron.
De très nombreuses publications (essais, récits, romans, nouvelles, poésie, contes, traités) se succèdent alors, parmi lesquelles le Salon du Wurtemberg en 1986, Les Escaliers de Chambord en 1989, Terrasse à Rome en 2000 (Grand prix du roman de l’Académie française), Les Ombres Errantes (prix Goncourt 2002), Villa Amalia en 2006, le font connaître du grand public.
Depuis qu’il a entrepris l’écriture du cycle nommé Dernier Royaume, Pascal Quignard développe et rassemble ses réflexions sur le temps, le passé, la fonction du langage.
Un Cahier de l’Herne lui a été récemment consacré par la prestigieuse maison d’édition du même nom. Cette grande monographie s’inscrit dans une série qui compte à ce jour une centaine de numéros dédiés à des figures capitales de la littérature et de la pensée.
Née au Vietnam, Thuy Anh VUONG a commencé ses études pianistiques au Conservatoire National de Région de Marseille où elle a eu la chance de travailler avec Anne Marie Ghirardelli et Pierre Barbizet durant plusieurs années. Elle termine son cursus complet en obtenant tous ses Premier Prix en Piano, formation et analyse musicale et en musique de chambre.
Elle poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de piano de Michel Béroff et Denis Pascal et dans celles de musique de chambre de Bruno Pasquier, Gérard Frémy, Jean Mouillère, Michel Moraguès et Christian Lardé. Elle y obtient son Diplôme de Formation Supérieure avec les Prix de piano et de musique de chambre avec les Félicitations du Jury.
Grâce à l’obtention de plusieurs Bourses (Dont celle du Ministère de la Culture), elle a l’opportunité de bénéficier par la suite de conseils précieux lors de Master classes aux Etats Unis (à Bloomington et New York) avec G. Sebok, Emmanuel Ax …
Elle est régulièrement invitée à se produire en tant que soliste, en récital et avec orchestre, à travers la France, l’ Europe, et, surtout aux Etats-Unis et participe aux enregistrements d’émissions pour la radio sur France Musique, ainsi que pour France Télévision.
Passionnée par le répertoire de musique de chambre, elle joue dans plusieurs ensembles constitués de musiciens des grands orchestres parisiens, en duo avec le saxophoniste Fabrice Moretti pour Buffet-Crampon, en récital avec le violoniste Laurent Korcia pour la maison de disque BMG-RCA.
Un duo se forme, depuis 2013, avec le baryton Ludovic Tézier avec qui elle joue en récital sur les plus belles scènes : entre autres, le Grand Théâtre de Genève, Staatsoper de Vienne en Autriche, Théâtre du Capitole de Toulouse, Opéra Garnier à Paris, Théâtre de la Scala de Milan…
Toujours animée par l’envie de s’enrichir du répertoire soliste des autres instruments, elle est appelée à collaborer avec R. Pasquier, G. Hoffman, P. Muller, J. J. Kantorow, P. Graffin …lors de Master-classes dans les Académies Internationales et pour des Concours Internationaux (tels que les Violin Master de Monte Carlo, Concours Navarra, Concours Ginette Neveu etc…).
Parallèlement à sa carrière de concertiste, elle a fait partie de l’équipe pédagogique au CRR de Paris durant une dizaine d’années, ainsi que du CRD d’Issy les Moulineaux et, est actuellement professeur de piano au Conservatoire de Clamart.
Considérée comme l’une des grandes personnalités du piano d’aujourd’hui, Anne Queffélec jouit d’une notoriété internationale et d’un rayonnement exceptionnel sur la vie musicale.
Plébiscitée en Europe, au Japon, Hongkong, Canada, États-Unis… les plus grandes formations orchestrales l’invitent : London Symphony, London Philharmonic, Philharmonia Orchestra, BBC Symphony, Academy of St. Martin in the Fields, Tonhalle de Zurich, Orchestre de chambre de Lausanne, Tokyo NHK Orchestra, Ensemble Kanazawa,Hongkong Philharmonic, Orchestres National de France et Philharmonique de Radio France, Strasbourg, Lille, Philharmonie de Prague, Kremerata Baltica, Sinfonia Varsovia… sous la direction de chefs prestigieux – Boulez, Gardiner, Jordan, Zinman, Eschenbach, Conlon, Langrée, Belohlavek, Skrowacewsky, Casadesus, Lombard, Guschlbauer, Zecchi, Foster, Holliger, Janowski…
Nommée « Meilleure interprète de l’année » aux Victoires de la Musique 1990, Anne Queffélec a joué à plusieurs reprises aux « Proms » de Londres, aux festivals de Bath, Swansea, King’s Lynn, Cheltenham, Händel-Festspiele Göttingen.
Elle est aussi régulièrement à l’affiche des festivals français tels La Chaise-Dieu, Radio France Montpellier, Strasbourg, Besançon, Bordeaux, Dijon, La Grange de Meslay, La Folle Journée de Nantes, La Roque d’Anthéron où elle a donné entre autres l’intégrale des Sonates de Mozart au cours de six concerts diffusés en direct sur France Musique confirmant son affinité passionnée avec l’univers mozartien.
Anne Queffélec a participé à l’enregistrement de la bande sonore d’Amadeus, sous la direction de Sir Neville Marriner.
À la scène comme pour ses enregistrements, Anne Queffélec cultive un répertoire éclectique. En témoigne sa riche discographie de Scarlatti à Dutilleux. En 2019, Warner a publié un coffret anniversaire de 21 Cds reprenant l’intégralité de ses enregistrements chez Erato, Virgin Classics, de 1970 à 1996; en 2022, chez Mirare, un enregistrement consacré aux 3 dernières sonates de Beethoven, a rencontré un accueil médiatique enthousiaste.Son dernier disque paru en 2023 : les concertos 21 et 27 de Mozart avec l’orchestre de chambre de Paris sous la direction de Lio Kuokman pour le label Mirare.
Passionnée de pédagogie, elle donne de nombreuses masterclasses, en France et à l’étranger, et participe aux jurys internationaux des concours Long-Thibaud-Crespin à Paris, Reine Elisabeth à Bruxelles, de l’ARD à Munich, Robert-Schumann à Zwickau, Beethoven à Vienne, Clara Haskil à Vevey, Hamamatsu au Japon…
Né en Corée, Sung-Won Yang est diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et a été assistant de Janos Starker à l’Université d’Indiana aux États-Unis. Il est régulièrement invité à faire partie du jury de concours internationaux tels que le concours de quatuor à cordes à Banff au Canada, le concours d’André Navarra en France, le concours de Cassado au Japon et le concours de Tongyeong en Corée. Lauréat du titre de Chevalier des Arts et des Lettres par le gouvernement français, il est actuellement professeur de violoncelle à la School of Music Yonsei University de Séoul, professeur invité à la Royal Academy of Music(Londres) et directeur artistique du Festival Beethoven à Beaune, en France.
Le violoncelliste Sung-Won Yang s’est produit dans le monde entier en tant que soliste et chambriste. Il a donné des concerts en solo et en musique de chambre dans des lieux prestigieux comme l’Alice Tully Hall au Lincoln Center à New York, la Salle Pleyel et le Théâtre des Champs Elysées à Paris, le Concertgebouw à Amsterdam, le Terrace Theatre au Kennedy Center à Washington DC, le Musikverein à Vienne, l’Opera City Hall de Tokyo, le Symphony Hall d’Osaka et le National Center for the Performing Arts de Pékin.
Ses récitals ont également conduit à d’autres grandes villes, telles que Londres, Rome, Francfort, Madrid, Prague, Helsinki, Boston, Seattle, Tel Aviv, Shanghai, Sydney et bien d’autres.
Sung-Won Yang a collaboré avec de grands musiciens tels que Christoph Eschenbach, MyungWhun Chung, Peter Eötvös, Sawa Kazuki, avec des Orchestres tels que l’Orchestre de Paris, la Czech Philharmonie, Orchestre de la Radio Autrichienne(RFO) et la Seoul Philarmonic Orchestra, la KBS, Kyoto Symphony, parmis bien d’autres. France Musique, NHK (Japon), KBS (Corée) et de très nombreuses radios ont diffusé plusieurs de ses concerts en direct.
Sung-Won Yang a fondé en 2009 le trio Owon, avec le violoniste Olivier Charlier et le pianiste Emmanuel Strosser. Un trio né du rapprochement de trois musiciens issus du Conservatoire de Paris (CNSMP), unis par la même passion pour la musique de chambre. Leur objectif consiste à faire partager au public la vision musicale intègre d’un groupe sans frontières, fruit d’une inspiration artistique riche et variée. A travers concerts et enregistrements en Angleterre, en France, à Singapour, en Suisse, en Chine et en Corée, le Trio Owon affirme son identité faite de fougue et de maturité, à l’image du peintre OHWON (Jang Seung Up) qui a inspiré le nom du Trio.
Peintre de la nature, de l’émotion et de la poésie, OHWON incarne la dimension universelle de l’Art Contemporain de Brahms, mais dans un monde esthétique complètement différend, il symbolise la quête de l’idéal, fruit de la tradition et du renouveau, dans la Corée du XIX° siècle.
« Les Voix de l’Armançon » est un ensemble vocal créé en 2016 dirigé par Delphine Collot. Les répétitions se déroulent à Ancy le Franc. Ouvert à tout chanteur, il répète deux programmes de musique en mouvement chaque année pour 4 à 6 concerts annuels dans les églises et lieux patrimoniaux du Tonnerrois. Un stage estival a lieu chaque année la 3ème semaine du mois d’aout.
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Née en 1968, Delphine Collot étudie la musicologie à la Sorbonne avant de se consacrer à l’étude du chant.
Durant les années 1990, elle collabore régulièrement avec Philippe Herreweghe et ses multiples ensembles de musique baroque : La Chapelle royale, le Collegium Vocale Gent et l’Ensemble Vocal Européen de la Chapelle Royale.
Elle a travaillé avec de nombreux autres chefs : Bernard Fabre-Garrus (A Sei Voci), Christophe Rousset (Les Talens Lyriques), Christophe Coin (Ensemble Baroque de Limoges), Martin Gester, (Le Parlement de Musique) Philippe Pierlot (Ricercar Consort)…
Depuis janvier 2001, Delphine Collot est professeur de technique vocale : à la Maîtrise de l’opéra national de Lyon puis au CRD de Saint-Quentin (Aisne) ; en 2020, elle a pris la direction du conservatoire de musique et de danse du Tonnerrois.
Cofondatrice et ancienne directrice artistique du festival de musique d’Ancy le Franc, « Musicancy » Delphine Collot a créé en 2016 l’ensemble vocal les « Voix de l’Armançon », basé à Ancy-le-Franc.
Les Rencontres Musicales de Noyers sont l’une des étapes du Festival Musical des Grands Crus de Bourgogne qui rassemble six festivals : De Bach à Bacchus à Meursault, Musique au Chambertin à Gevrey-Chambertin, Les Grandes Heures de Cluny, du Chablisien à Chablis et des Tourelles à Morvillars.
Progressivement, en une trentaine d’années, le Festival Musical des Grands Crus de Bourgogne est devenu le plus important de la Région Bourgogne-Franche-Comté par le nombre et la diversité de ses concerts dans quatre départements différents (Côte d’Or, Saône-et-Loire, Territoire de Belfort ,Yonne), par sa fréquentation et par l’importance de son académie d’été internationale. Ce festival, qui fait partie de la Fédération Française des Festivals Internationaux de Musique, fonde son originalité sur le doux mariage de la musique et du vin dans un paysage de vignobles et de villes et villages au patrimoine historique et architectural prestigieux.
À Noyers, celle alliance de la lyre d’Apollon et du thyrse de Dyonisos, se traduit par un soutien actif et fidèle des viticulteurs partenaires des Rencontres. Venus de l’Auxerrois, du Chablisien et du Tonnerrois, ils convient les spectateurs à des après-concerts de dégustation fort appréciés. Un temps privilégié de rencontre avec les artistes et de convivialité authentique.
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