Quintette CASSIOPEE
Amandine LAVANCIER, flûtiste depuis l’âge de 8 ans, nourrit très tôt une passion pour la pratique de la musique d’ensemble, du duo de musique de chambre à l’orchestre symphonique. Elle décide de se professionnaliser à la fin du lycée et intègre l’ESM BFC en 2022 où elle poursuit actuellement ses études. Son parcours l’amène à collaborer avec des formations comme l’Orchestre des Jeunes du Centre ou l’Ensemble Orchestral de Dijon, mais aussi à créer des projets variés, comme un spectacle petite enfance ou un concert itinérant dans le vignoble bourguignon. Attirée par la pédagogie, elle enseigne la flûte traversière et les pratiques d’ensemble depuis 2021. Le quintette lui offre l’opportunité d’explorer et de partager un riche répertoire, avec ses ami.es et le public.
Manon GILET commence la musique à l’âge de 6 ans et se tourne aussitôt vers le hautbois. Après avoir étudié dans l’école de musique de sa ville natale, elle continue sa formation au conservatoire d’Orléans puis au conservatoire de Paris où elle obtient son Diplôme d’Études Musicales. Depuis 2022 elle poursuit sa formation à l’École Supérieure de Musique de Bourgogne- Franche-Comté. Très attirée par l’orchestre, elle est régulièrement invitée à jouer au sein de plusieurs orchestres tels que l’Orchestre Symphonie du Loiret, l’Harmonie Région Centre, l’Orchestre de Chambre Nouvelle Aquitaine.
Pierre DOVERGNE, originaire des Hauts de France, commence la clarinette à l’âge de 8 ans au conservatoire de Boulogne-sur-Mer. Après son bac, il rentre au conservatoire de Lille où il étudiera pendant 5 ans avant d’intégrer l’ESM BFC à Dijon. Pierre porte un intérêt particulier aux répertoires originaux et contrastants.
Nathan MAYAFFRE commence la musique à l’âge de 5 ans, d’abord avec la trompette à Grenoble. Par l’orchestre, il découvre le cor et décide de commencer à le pratiquer à l’âge de 20 ans. Il continuera sa formation pendant 4 ans à Lyon avant de rentrer à l’ESM BFC en 2023, où il continue à se perfectionner auprès de ses professeurs Gabriel Dambricourt et Manon Souchard. Il s’y forme aussi en pédagogie et enseigne actuellement le cor au CRD de Dole. Passionné par l’orchestre et la musique d’ensemble, il s’épanouit au sein de ce quintette à vents.
Lucile FRANÇOIS, originaire de Reims où elle découvre la musique et se spécialise dans l’euphonium. Elle entre à l’ESM BFC en 2022 dans le but de se professionnaliser en tant qu’interprète et professeure. Grâce à l’enseignement et à des concerts de musique de chambre (notamment avec le quintette à vents), elle aspire à transmettre sa passion et son goût pour cet instrument encore peu représenté.
Claude Fromageot commence l’étude du violon à l’âge de 6 ans auprès de la professeure Madeleine Thuillier Deverge. Entré au conservatoire national de région de Versailles, il obtient le prix de solfège à 13 ans et la médaille de vermeil en instrument à 15 ans. Il poursuite à l’Université Musicale de Paris dirigée par Eliane Richepin, toujours avec Madeleine Thuillier, où il obtient à 18 ans le diplôme de maîtrise avec félicitation du Jury lors d’un récital au Théâtre 13 de Paris.
Devenu ingénieur Agronome, Claude a travaillé 40 années dans les secteurs de la Recherche et Développement puis sur les questions d’engagement et de responsabilité des entreprises. Il développe particulièrement son expertise autour du lien entre économie et biodiversité.
Sa pratique musicale s’est développée plus précisément vers la musique de chambre.
Premier violon de l’Orchestre de Vannes de 1987 à 1990, violoniste de l’ensemble Arriaga à Luxembourg de 1991 à 1992, il fonde le quatuor Poliphile à Versailles en 1994 avec lequel il a eu l’occasion de jouer au mois Molière à de nombreuses reprises.
Claude a pu approfondir son approche musicale en 2023 et 2024 avec Valérie Pley (Musique de chambre) et Nina Millet (violon), et tout au long de son parcours avec des maîtres comme Joseph Calvet, Henryk Szering et Régis Pasquier. Il s’est produit en concert en duo avec ce dernier à l’automne 2023.
Après avoir suivi une formation musicale et vocale dès son plus jeune âge, Régis Mengus est repéré à 17 ans par Juan-Carlos Moralès et intègre sa classe de chant et d’art lyrique au CNR de Metz. Il est remarqué par la direction de l’Opéra de Metz où on lui offre de nombreux rôles. Dans le même temps, il interprète Zurga (Les Pêcheurs des Perles), Malatesta (Don Pasquale), et crée le rôle d’Horus (dans La Légende d’Horus de Mario Salis). Il donne également de nombreux concerts et récitals au Luxembourg, en France et en Allemagne. Citons entre autres Weihnachtsoratorium de Bach, l’Enfance du Christ de Berlioz (rôle de Joseph) et, sous la direction de Michel Plasson, le Requiem de Fauré.
Régis Mengus est alors engagé dans plusieurs Maisons d’Opéra françaises, citons l’Opéra de Tours, l’Opéra de Lille, le Théâtre de Caen et l’Opéra de Saint-Etienne. Il chante le rôle de Danilo (Die Lustige Witwe) à l’Opéra de Nice, de Lausanne et de Reims où il interprète également celui de Marcello (La Bohème). Par la suite, il chante l’Horloge dans L’Enfant et les Sortilèges à l’Opéra de Montpellier ainsi que le Mari (Les Mamelles de Tirésias) l’Opéra de Lausanne.
Il aborde par la suite un répertoire plus lyriques avec les rôles de Valentin (Faust) à l’Opéra de Lausanne, Karnac (Le Roi d’Ys) à l’Opéra de Saint-Etienne, Sharpless (Madama Butterfly) à l’Opéra de Reims, le rôle-titre d’Hamlet à l’Opéra de Lausanne et dans celui d’Escamillo (Carmen) à l’Opéra de Rennes.
Plus récemment, il reprend le rôle de Marcello (La Bohème) à l’Opéra de Metz, celui de Valentin à l’Opéra de Massy et de Saint-Etienne, Albert (Werther) à l’Opéra du Rhin, Sparck (Fantasio) à l’Opéra de Montpellier, ainsi que Papageno (Die Zauberflöte) à l’Opéra de Tours, Escamillo (Carmen) à l’Opéra de Metz, Phanor (La Reine de Saba), le rôle-titre d’Eugène Onéguine à l’Opéra de Marseille, Hoël (Dinorah ou le Pardon de Ploermel) au Deutsche Oper Berline,……
Parmi les projets de l’artiste, le Dancaïre (Carmen) au San Carlo de Naples…
Née en 1972 à Paris, Laetitia Jeanson intègre à l’âge de 8 ans la classe de piano du conservatoire national de région de Boulogne ou elle sera 1er prix chaque année. Elle remporte durant cette période le premier prix de piano d’autres prestigieux concours (Khan, Bellan, Fondation des Pyramides).
Prix d’honneur au concours du Royaume de la Musique, elle joue avec le Nouvel Orchestre Philarmonique à la Maison de la Radio.
Elle est 1ère médaille en solfège spécialisé au CNSMP en 1985 puis premier prix de piano en 1989. Elle remporte l’année suivante le premier prix de musique de chambre du CNSMP.
Elle participe aux concerts des Masters Classes de Gyorgy Cziffra au château de Kesthely en Hongrie, puis incarne Clara Schumann dans une émission de France Culture (1987) suite à sa rencontre avec Marc André et Pierre Schaeffer au Concours International de la Fondation des Pyramides.
Elle développe sa tessiture de mezzo soprano en travaillant le répertoire avec Jean Pierre Blivet et le chef de chant Serge Zapolski de 1997 à 2002.
En 2002, elle rejoint les chœurs de l’Opéra de Paris au pupitre d’Alto où elle a chanté pendant près de vingt ans
En 2004, elle donne un récital de chant au Palais de Fredenborg, près de Copenhague, à la demande de Sa Majesté la Reine Margaret, et en sa présence. Elle devient intervenante pédagogique pour l’Opéra de Massy en 2006.
Aujourd’hui, Laetitia compose pour divers formats musicaux, de la mélodie à l’accompagnement sonore pour œuvres audio et vidéo, ainsi que pour des spectacles vivants. Son style est profondément influencé par les compositeurs romantiques et impressionnistes, avec des lignes mélodiques expressives et des harmonies riches et évolutives.
Vincent Lê Quang, né le 4 août 1975 à Aurillac est intéressé par la musique dès le plus jeune âge, et commence à jouer du saxophone à l’âge de 13 ans après avoir vu le film Bird de Clint Eastwood. Il se forme tout d’abord au Conservatoire à rayonnement régional de Clermont-Ferrand, puis remarqué par ses professeurs, il envisage alors de poursuivre la voie musicale. Entre 1994 et 1998, il travaille auprès de Pierre Doury l’écriture musicale et la composition à Schola Cantorum de Paris, où il obtient le Premier prix mention très bien avec les félicitations du jury.
En 1999 Vincent Lê Quang entre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, où il étudie dans les classes de jazz et musiques improvisées, de musique modale d’Inde du Nord, en classe d’improvisation générative et en classe d’ethnomusicologie. Il obtient les plus hautes récompenses en jazz et en improvisation générative (premiers prix mention très bien à l’unanimité et avec les félicitations du jury). Il remporte en juin 2003 le 1er prix d’orchestre du concours de La Défense Jazz Festival pour son duo avec Vincent Peirani, et le 1er prix de soliste du même concours.
Saxophoniste dont l’appétit insatiable l’emmène du Jazz à la musique contemporaine, en passant par la musique classique, Vincent Lê Quang mène une activité de musicien complet, composant, improvisant, dirigeant et enseignant.
En grand connaisseur du soprano et du ténor, il a su se forger un style et un son reconnaissables entre tous. On peut l’entendre aux côtés de Daniel Humair, Jean-Paul Céléa, Jeanne Added, Aldo Romano, Henri Texier, Bruno Ruder, László Fassang, dans des salles prestigieuses telles que la Library of Congress (Washington), le Tchaikovsky Hall (Moscou), le Palais des Arts (Budapest), la Cité de la Musique (Paris)…
Il se produit aussi auprès de musiciens et formations classiques tels que le Quatuor Ébène, Karol Beffa, Arnaud Thorette, Johan Farjot, Chantal Santon Jefferey, Raquel Camarinha, Claude Delangle, les solistes de l’Orchestre national d’Île-de-France..
Depuis 2007, Vincent Lê Quang est professeur au CNSM de Paris.
Il coécrit et coproduit les derniers opus de Daniel Humair « Drum Thing » avec Stéphane Kerecki et Yoann Loustalot en 2019, puis « Prismes à l’eau » avec Stéphane Kerecki et Samuel Blaser en 2024.
Né le 23 mai 1938 à Genève, considéré comme l’un des meilleurs batteurs de jazz, Daniel Humair est un autodidacte.
A 16 ans, il rafle les premiers prix dans trois catégories au Festival amateur de Zürich, à 20 ans, il rallie Paris, capitale du Jazz européen, pour vivre pleinement sa passion du jazz. Là, il se frotte aux meilleurs musiciens de l’époque comme Don Byas, Chet Baker ou Eric Dolphy. En 1959, il commence une longue collaboration avec Martial Solal puis se lance dans l’aventure des trios. qui acquiert, au sein de formations diverses, le métier indispensable à l’exercice périlleux de la musique improvisée de groupe.
En fait, il serait plus facile de citer les musiciens avec lesquels Daniel Humair n’a pas joué, car à l’exception de Miles Davis ou Sonny Rollins, il a cotoyé la plupart des jazzmen des trente dernières années.
Dans les années soixante, Daniel Humair forme un trio avec le violoniste Jean-Luc Ponty et l’organiste Eddy Louiss. Ils enregistrent au club le Caméléon, deux disques, réédités récemment. Il accompagne les Swingle Singers pendant deux ans, puis participe à la célèbre formation de Phil Woods : European Rhythm Machine. Ses activités sur la scène internationale lui permettent d’être nommé Drummer Deserving Wider Recognition par le Down Beat International Critics Poll en 1970.
Pendant quelques années, Daniel Humair joue et enregistre en free-lance avant de former un trio avec François Jeanneau et Henri Texier , groupe considéré comme l’un des catalyseurs du nouveau Jazz Français, puis avec Joachim Kuhn et Jean-François Jenny Clark, trio qui lui permit de développer pleinement sa conception de la batterie moderne et son activité de compositeur.
Avec Michel Portal, Richard Galliano, Jerry Bergonzi ou David Liebman, Daniel Humair a eu l’occasion de se produire dans la plupart des grands festivals de jazz tels que Newport, Monterey, Paris, Berlin, Montreux, Chicago, Barcelone, Nice, Antibes, etc.
Toutes ces années consacrées à la musique improvisée lui ont valu d’être officiellement récompensé par une nomination au grade de Chevalier, puis Officier des Arts et des Lettres par le gouvernement français, cela en 1986 et en 1992. Il est aujourd’hui Commandeur.
En 1987, il obtient le Grand Prix du Jazz décerné par la Sacem, le Prix Charlie Parker de l’Académie du Disque, et le Prix In Honorem de l’Académie Charles Cros pour l’ensemble de sa carrière. Elu Musicien Européen de l’année 1997 par l’Académie du Jazz, il obtient en 2000 les Victoires de la Musique pour le trio Hum.
Dans son dernier opus paru en 2024 « Prismes à l’eau », il retrouve ses deux anciens partenaires incontournables Vincent Lê Quang et Stéphane Kerecki.
Stéphane Kerecki est né à Paris en 1970. Après des études supérieures d’économie à Paris II (DEA), il entre au Conservatoire National Supérieur de Paris où il étudie la contrebasse avec Jean‐François Jenny‐Clark, Riccardo Del Fra et Jean Paul Celea. Ses premiers engagements l’amènent à intégrer le quartet de Steve Potts et à devenir le premier bassiste du Paris Jazz Big Band.
Stéphane Kerecki est régulièrement couronné par la critique : 2e prix de Soliste au Concours International de Jazz de Paris La Défense en 2001, Grand Prix de l’«Académie Charles Cros » en 2007, nommé aux « victoires du Jazz » dans la catégorie révélation instrumentale en 2009, nommé parmi les trois finalistes du Prix Django Reinhard (Musicien Français de l’année) de l’«Académie du Jazz» en 2013, Victoire du jazz du Meilleur Disque de l’Année » en 2015.
Depuis une vingtaine d’années, Stéphane Kerecki s’est produit dans les groupes de Denis Colin, Guillaume de Chassy, Yaron Herman, Daniel Humair, François Jeanneau, Sheila Jordan, Steve Lehman, Ronnie Lynn Patterson, Michel Portal, Anne Paceo, Jacques Schwarz-Bart, Thomas Savy, Jacky Terrasson…
En 2016 et 2017, il participe à deux trios pour lesquels il écrit une partie du répertoire : le trio « Modern Art » fondé par Daniel Humair et auquel s’ajoute le saxophoniste Vincent Lê Quang, et le trio Aïrès fondé par le pianiste Edouard Ferlet et la trompettiste Airelle Besson. Ces deux projets sont unanimement salués par la critique (le Monde, Télérama etc…)
Il coécrit et coproduit les derniers opus de Daniel Humair « Drum Thing » avec Vincent Lê Quang et Yoann Loustalot en 2019, puis « Prismes à l’eau » avec Vincent Lê Quang et Samuel Blaser en 2024.
Considérée comme l’une des grandes personnalités du piano d’aujourd’hui, Anne Queffélec jouit d’une notoriété internationale et d’un rayonnement exceptionnel sur la vie musicale.
Plébiscitée en Europe, au Japon, Hongkong, Canada, États-Unis… les plus grandes formations orchestrales l’invitent : London Symphony, London Philharmonic, Philharmonia Orchestra, BBC Symphony, Academy of St. Martin in the Fields, Tonhalle de Zurich, Orchestre de chambre de Lausanne, Tokyo NHK Orchestra, Ensemble Kanazawa,Hongkong Philharmonic, Orchestres National de France et Philharmonique de Radio France, Strasbourg, Lille, Philharmonie de Prague, Kremerata Baltica, Sinfonia Varsovia… sous la direction de chefs prestigieux – Boulez, Gardiner, Jordan, Zinman, Eschenbach, Conlon, Langrée, Belohlavek, Skrowacewsky, Casadesus, Lombard, Guschlbauer, Zecchi, Foster, Holliger, Janowski…
Nommée « Meilleure interprète de l’année » aux Victoires de la Musique 1990, Anne Queffélec a joué à plusieurs reprises aux « Proms » de Londres, aux festivals de Bath, Swansea, King’s Lynn, Cheltenham, Händel-Festspiele Göttingen.
Elle est aussi régulièrement à l’affiche des festivals français tels La Chaise-Dieu, Radio France Montpellier, Strasbourg, Besançon, Bordeaux, Dijon, La Grange de Meslay, La Folle Journée de Nantes, La Roque d’Anthéron où elle a donné entre autres l’intégrale des Sonates de Mozart au cours de six concerts diffusés en direct sur France Musique confirmant son affinité passionnée avec l’univers mozartien.
Anne Queffélec a participé à l’enregistrement de la bande sonore d’Amadeus, sous la direction de Sir Neville Marriner.
À la scène comme pour ses enregistrements, Anne Queffélec cultive un répertoire éclectique. En témoigne sa riche discographie de Scarlatti à Dutilleux. En 2019, Warner a publié un coffret anniversaire de 21 Cds reprenant l’intégralité de ses enregistrements chez Erato, Virgin Classics, de 1970 à 1996.
Ses deux derniers disques parus chez Mirare, sont consacrés aux trois dernières sonates de Beethoven (2022), et aux Concertos pour piano n°20 K. 466 et le n° 27 K. 595 de Mozart (2023).
Passionnée de pédagogie, elle donne de nombreuses masterclasses, en France et à l’étranger, et participe aux jurys internationaux des concours Long-Thibaud-Crespin à Paris, Reine Elisabeth à Bruxelles, de l’ARD à Munich, Robert-Schumann à Zwickau, Beethoven à Vienne, Clara Haskil à Vevey, Hamamatsu au Japon…
Autodidacte, Daniel Humair acquiert, au sein de formations diverses, le métier indispensable à l’exercice périlleux de la musique improvisée de groupe. Ainsi, après avoir remporté le premier prix dans trois catégories au Festival amateur de Zürich en 1955, il décide en 1958 de venir tenter sa chance à Paris – capitale du Jazz européen et travaille immédiatement avec des artistes légendaires comme Don Byas, Lucky Thompson, Kenny Dorham, Bud Powell, Oscar Petitford, Chet Baker ou Eric Dolphy. En fait, il serait plus facile de citer les musiciens avec lesquels Daniel Humair n’a pas joué, car à l’exception de Miles Davis ou Sonny Rollins, il a côtoyé la plupart des jazzmen des trente dernières années.
Dans les années soixante, Daniel Humair forme un trio avec le violoniste Jean-Luc Ponty et l’organiste Eddy Louiss. Ils enregistrent au club le Caméléon, deux disques, réédités récemment. Il accompagne les Swingle Singers pendant deux ans, puis participe à la célèbre formation de Phil Woods : European Rhythm Machine. Ses activités sur la scène internationale lui permettent d’être nommé Drummer Deserving Wider Recognition par le Down Beat International Critics Poll en 1970.
Pendant quelques années, Daniel Humair joue et enregistre en Free Lance avant de former un trio avec François Jeanneau et Henri Texier , groupe considéré comme l’un des catalyseurs du nouveau Jazz Français, puis avec Joachim Kuhn et Jean-François Jenny Clark, trio qui lui permit de développer pleinement sa conception de la batterie moderne et son activité de compositeur.
Avec Michel Portal, Richard Galliano, Jerry Bergonzi ou David Liebman, Daniel Humair a eu l’occasion de se produire dans la plupart des grands festivals de jazz tels que Newport, Monterey, Paris, Berlin, Montreux, Chicago, Barcelone, Nice, Antibes, etc.
Toutes ces années consacrées à la musique improvisée lui ont valu d’être officiellement récompensé par une nomination au grade de Chevalier, puis Officier des Arts et des Lettres par le gouvernement français, cela en 1986 et en 1992. Il est aujourd’hui Commandeur.
En 1987, il obtient le Grand Prix du Jazz décerné par la Sacem, le Prix Charlie Parker de l’Académie du Disque, et le Prix In Honorem de l’Académie Charles Cros pour l’ensemble de sa carrière. Elu Musicien Européen de l’année 1997 par l’Académie du Jazz, il obtient en 2000 les Victoires de la Musique pour le trio Hum.
Fille de parents mélomanes, Gaëlle Solal découvre la guitare classique à 5 ans et, dès l’année suivante, s’inscrit au Conservatoire de Marseille. Âgée de seulement 16 ans, elle entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Après trois années, elle achève le CNSM avec le 1er Prix de guitare à l’unanimité, le DFS mention très bien et une volonté démultipliée. Joueuse, ambitieuse et fébrile à l’idée de passer à côté d’un nouveau défi, elle participe à des concours internationaux en parallèle de son Master à la Hochschule für Musik de Cologne.
En 1998, elle devient la première Française à gagner l’un des plus grands concours de guitare classique, le concours d’Alessandria. Lauréate d’honneur de nombreuses fondations, elle remporte douze prix dans des concours nationaux et internationaux.
Au début des années 2000, Gaëlle Solal s’installe en Andalousie où elle décroche un poste de professeure agrégée aux Conservatoires supérieurs de Cordoue et de Séville. Pendant ces sept années d’enseignement, elle ne cesse jamais d’apprendre et suit des masterclasses à travers le monde. En 2006, après dix ans au sein du duo Astor, Gaëlle Solal reprend sa carrière solo, gagne dans la foulée le deuxième prix de la Guitar Foundation of America et se produit dans des salles prestigieuses dans plus de quarante pays.
En 2009, une escapade inespérée au Brésil fait prendre un nouveau tournant à sa carrière. A son retour, Gaëlle renonce à l’enseignement pour se consacrer pleinement à son amour infini pour la scène. Plus attachée à la liberté qu’au dogme, elle passe sans encombre du solo solennel en robe longue au duo clownesque Crazy Nails avec Boris Gaquere, de Bach aux Beatles, de la musique contemporaine à la musique baroque. Engagée et solidaire, elle se bat pour la présence et la visibilité des femmes dans le monde de la guitare à travers l’association Guitar’Elles dont elle est la fondatrice.
Son album “Tuhu” sorti en décembre 2020 chez Eudora Records a fait l’unanimité de la presse et du public.
Depuis 2015, The Curious Bards réunit des musiciens amoureux des musiques traditionnelles d’influence gaélique, celte et scandinave, issus du monde de la musique ancienne et des prestigieux conservatoires de Lyon, Paris et Bâle.
Un même cheminement où chacun, depuis plusieurs années, a intégré dans sa pratique et son parcours professionnel, la musique traditionnelle irlandaise, écossaise, norvégienne et suédoise.
Un ensemble qui se veut rigoureux dans ses recherches, innovant et créatif dans son intention musicale. Bardes des temps modernes, dotés d’un esprit de découverte et d’une pratique exigeante, ils créent un son marqué de l’authenticité, la chaleur et l’énergie contagieuse des musiques traditionnelles.
En 2015, l’ensemble The Curious Bards a bénéficié du soutien de la Cité de la Voix de Vézelay dans le cadre de son dispositif jeunes ensembles, puis a été sélectionné en 2016 par le projet EEEmerging porté par le Festival d’Ambronay.
Depuis 2020, The Curious Bards reçoit le soutien de la Caisse des Dépôts comme mécène principal.
L’ensemble fait partie depuis 2024 de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés) et du REMA (Réseau Européen de Musique Ancienne)
En 2017 l’ensemble a sorti chez Harmonia Mundi “Extradition” du répertoire irlandais et écossais du XVIIIe siècle, puis “Indiscretion” en septembre 2023 et bientôt “Sublimation” en janvier 2025 .
De l’Italie, il tient son nom et la passion enfouie en lui, celle qui le fait vibrer lorsqu’il est sur scène,celle qui bouleverse son public. Mais c’est à Nice que naît et grandit Philippe Bianconi, c’est la France qui le façonne. Se fond dès lors chez l’artiste comme chez l’homme cet alliage de pondération et d’ardente passion, de discrétion et de flamme intérieure, paré de cette élégance et de cette luminosité qui se lisent dans sa présence, dans son regard et qui se savourent lorsqu’il est au piano.
Jeune homme, il brûle les étapes, propulsé dans les concours internationaux par Pierre Cochereau dès sa sortie du Conservatoire de Nice. La trajectoire est tracée depuis ce jour où il entre dans la classe de Simone Delbert-Février, élève de Marguerite Long et de Robert Casadesus. « Chante ! », « Écoute ! », ces injonctions de cette femme raffinée, vibrante, animée d’un feu intérieur, il les entend toujours aujourd’hui, et il les prononce à son tour à l’attention des étudiants qu’il forme à l’École Normale de Musique de Paris.
Sur son chemin de traverse, il rencontre Gaby Casadesus : il peaufine avec elle la pureté du style, la clarté du propos musical, cultivées depuis les prémices de son apprentissage. Auprès du pianiste russe Vitalij Margulis, il trouve cette densité du son qui lui est unique et puise dans les plis du texte, au creux des harmonies, cette expressivité toujours au service du sens. Coup double ! Premier Prix au Concours Robert Casadesus de Cleveland, puis Deuxième Prix au Concours Van Cliburn, il triomphe au Carnegie Hall, sa carrière américaine est lancée…Puis c’est l’Europe, la France, le monde, en récital ou avec les plus éminents musiciens d’aujourd’hui. Et toujours dans le sillage du couple Casadesus, mais aussi de Nadia Boulanger, le plus naturellement, il succèdera pour cinq années à Philippe Entremont à la direction artistique du Conservatoire américain de Fontainebleau.
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Progressivement, en une trentaine d’années, le Festival Musical des Grands Crus de Bourgogne est devenu le plus important de la Région Bourgogne-Franche-Comté par le nombre et la diversité de ses concerts dans quatre départements différents (Côte d’Or, Saône-et-Loire, Territoire de Belfort ,Yonne), par sa fréquentation et par l’importance de son académie d’été internationale. Ce festival, qui fait partie de la Fédération Française des Festivals Internationaux de Musique, fonde son originalité sur le doux mariage de la musique et du vin dans un paysage de vignobles et de villes et villages au patrimoine historique et architectural prestigieux.
À Noyers, celle alliance de la lyre d’Apollon et du thyrse de Dyonisos, se traduit par un soutien actif et fidèle des viticulteurs partenaires des Rencontres. Venus de l’Auxerrois, du Chablisien et du Tonnerrois, ils convient les spectateurs à des après-concerts de dégustation fort appréciés. Un temps privilégié de rencontre avec les artistes et de convivialité authentique.
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